Parmi ceux-ci celui que l'on appelle le pont en maçonnerie. Il s'agit du premier pont de pierre construit sur le Rhône depuis le Moyen-Age.
Datant de 1905, il est détruit pendant la seconde guerre mondiale, le 19 juin 1940 par le Génie français et en juin 1944 lors des bombardements alliés et remplacé par l'actuel pont Mistral (*) . Voir l'article sur le pont pendant la guerre ICI.
Datant de 1905, il est détruit pendant la seconde guerre mondiale, le 19 juin 1940 par le Génie français et en juin 1944 lors des bombardements alliés et remplacé par l'actuel pont Mistral (*) . Voir l'article sur le pont pendant la guerre ICI.
Tel qu'il est représenté sur la fresque qui reprend une carte postale.
En parallèle aux travaux du pont, d'autres grands travaux "embellissent" la ville, et pour faciliter la circulation, l'avenue Gambetta est ré-alignée, notamment grâce au rachat d'une partie des terrains appartenant aux Bains Verrier, à l'emplacement de l'entrée de l'actuel Parc Jouvet construit à la même époque. Il sera inauguré le même jour que le pont, le 13 août 1905 par Emile Loubet.
les quatre arches du pont en maçonnerie sur Wikipedia
Construit à une trentaine de mètres du pont suspendu, il est large de 9.20 mètres, mais déjà en 1936, un élargissement est étudié à la suite de la mise en service de ligne de tramway Valence - Saint Péray.
Une maquette du pont de pierre est visible au musée de Valence.
Le projet d'un pont définitif en maçonnerie est étudié dès 1900. Sur décision du Ministère des Travaux Publics le choix de remplacer le pont suspendu (ICI) par un pont définitif, "en dur", se porte sur un pont en maçonnerie. Le projet du pont métallique est abandonné à cause de la hausse du prix du fer, alors que les sociétés Schneider au Creusot et Moisant, Laurent, Savey à Paris avaient été pressenties.
La première étape est le rachat du pont suspendu, par décret du 10 décembre 1900, la transformation de la route en nationale, elle devient la RN7, et le pont est ouvert à la libre circulation. Le projet est mené à bien après l'adjudication du 7 octobre 1901, le Président de la République Emile Loubet pose la première pierre le 6 octobre 1902.
La première étape est le rachat du pont suspendu, par décret du 10 décembre 1900, la transformation de la route en nationale, elle devient la RN7, et le pont est ouvert à la libre circulation. Le projet est mené à bien après l'adjudication du 7 octobre 1901, le Président de la République Emile Loubet pose la première pierre le 6 octobre 1902.
Le parc Jouvet vers 1908. coll. Jacques
Benevise / © SVah Valence Romans Sud Rhône-Alpes
NB : à droite du parc, on peut voir les deux ponts, le pont suspendu n'a pas encore été détruit
En parallèle aux travaux du pont, d'autres grands travaux "embellissent" la ville, et pour faciliter la circulation, l'avenue Gambetta est ré-alignée, notamment grâce au rachat d'une partie des terrains appartenant aux Bains Verrier, à l'emplacement de l'entrée de l'actuel Parc Jouvet construit à la même époque. Il sera inauguré le même jour que le pont, le 13 août 1905 par Emile Loubet.
les quatre arches du pont en maçonnerie sur Wikipedia
le pont suspendu a été démoli, mais on peut voir la pile de l'ancien bac à traille à travers la première arche
Construit à une trentaine de mètres du pont suspendu, il est large de 9.20 mètres, mais déjà en 1936, un élargissement est étudié à la suite de la mise en service de ligne de tramway Valence - Saint Péray.
Une maquette du pont de pierre est visible au musée de Valence.
Ce qu'il en restait pendant la guerre, détruit le 19 juin 1940 par le Génie
français,
avec en premier plan le bac à traille remis en service pour relier les deux rives.
avec en premier plan le bac à traille remis en service pour relier les deux rives.
Le site du collectif 7ème Sens qui a réalisé ces fresques :
http://www.trompe-l-oeil.info/Trompeloeil/plus_7emesens1.htm
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(*) entre les deux une passerelle "provisoire" a relié Valence à la rive ardéchoise de 1949 à 1966.
Sources : Archives Départementales de la Drôme - 3S40
et http://patrimoine.rhonealpes.fr dossier pont routier de Valence
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2 commentaires:
Fichue guerre ! Quel dommage que la France ait dû saborder de si beaux ouvrages tels que ce pont. La vue du pont coupé fait vraiment mal au cœur.
J'ai un peu de mal à m'habituer à la nouvelle appellation de Granges lès Valence.
Il faisait penser à certains ponts de Paris, et était très beau en effet. Je regrette beaucoup aussi de devoir habiter aujourd'hui à Guilherand, c'est plus court que Granges lès Valence, pour tout ce qui administratif, mais j'ai l'impression d'avoir perdu un peu de mon passé, mon père en effet était de Granges.
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