Le musée de Valence par le détail II

Avant d'entrer dans le détail deux vues plus générales :

Ancien palais épiscopal porte d'entrée de l'escalier à vis à gauche et salle des artistes drômois de la période moderne

 

Suite de la série débutée au mois de février, le premier dimanche du mois lorsque l'entrée du musée est gratuite. Je suis revenue car j'avais oublié de noter le nom de l'artiste qui a réalisé l’œuvre "Viewfinder" que j'ai présentée ici, sur mon autre blog "Regarder et Voir". 

J'ai refait un tour complet du musée car il y a toujours quelque chose à découvrir, ne serait-ce qu'en entrant dans le détail, des peintures 

Hubert Robert à gauche et Pierre Alechinsky à droite. 

 lorsque l'art contemporain rejoint celui de la préhistoire

perles en os à gauche et encre de Zao Wou-Ki à droite

l'art africain, qui inspira beaucoup les "modernes"

détail d'un masque anthropomorphe représentant l'esprit féminin Nigeria

Coquilles sur un chapiteau roman et en fossiles sur un autel taurobolique gallo-romain

 époque gallo-romaine

chapiteau et tambour de colonne – Portique d'Hercule St Paul les Romans et objets métalliques

et ainsi à l'infini....

Le château des Adhémar - Montélimar

La vue depuis le chemin de ronde permet de reconnaître les différents bâtiments : le donjon au fond avec sa tour d'angle, le corps de logis au centre et en premier plan la chapelle tous deux d'époque romane. 

Le logis seigneurial a conservé son décor roman d'arcatures ouvragées, restaurées par le Département de la Drôme l'achat du château en 1958.  Exemple rare d'architecture civile romane d'un palais d'apparat.

plusieurs vues de l'une des colonnes d'origine et de son chapiteau, sculptée dans la molasse, qui soit parvenue jusqu'à nous.

L'un des trois grands châteaux de la Drôme - voir ICI

Sur les traces de l'abbaye de Saint-Ruf - suite

A partir du XVIIe siècle, les chanoines qui se sont repliés dans leur prieuré du centre ville, lui aussi ruiné durant les guerres de religion, vont restaurer et reconstruire l'église et les bâtiments monastiques. 

Vue de l'église depuis la tribune de l'orgue. On voit, derrière un chapiteau au décor façonné en plâtre, la nef unique décorée de reliefs en stuc et le chœur peint en faux marbre et doré. 

L'un des décor latéraux, le pélican sous une couronne d'angelots. Les angelots sont présents partout, 

 

 

Sur une colonne, en décor sous l'enduit, les restes d'une croix de fondation. 

Le plafond de la tribune de l'orgue s'orne d'instruments de musique.

Des bâtiments conventuels il reste celui qui longe la rue Saint James, ainsi que le portail,

Petit rappel, les bâtiments qui abritaient la Préfecture de la Drôme ont été détruis lors des  bombardements de 1944.
D'autres décors ICI   et ICI

Sur les traces de l'ancienne Abbaye de Saint Ruf

.

Lorsque les chanoines de Saint Ruf transfèrent le siège de leur abbaye mère d'Avignon à Valence, au XIIe siècle,  ils s'installeront dans les iles du Rhône, à l’Épervière. de la grande, et sans doute belle église et des bâtiments conventuels il ne reste rien, car elle fut ruinée lors des guerres de religion. Rien, sinon des remplois que l'on trouve dans une ferme élevée plus tard sur le site :

 Telle qu'elle apparait dans le parc qui l'abrite, juste à côté du parking de la Comète, sous lequel se trouvait l'église à trois nefs, de près de 60 mètres de long.

Les traces de l'ancienne abbaye :
un départ de colonne et un chapiteau,

un linteau ouvragé :

d'autres pierres ouvragées.

la façade arrière,

A suivre, retour dans l'église du centre ville, dont j'ai déjà parlé ICI 

L'histoire de l'ordre de Saint Ruf, entre Avignon et Valence, sur mon blog "Les Dits de Fardoise", ICI.
Une visite organisée par l'Université Populaire de Valence, et accompagnée par le service Patrimoine de la ville.

Collégiale Saint Barnard romane

La collégiale Saint Barnard de Romans conserve plusieurs parties de sa période romane, et notamment un beau portail aux accents du sud, et qui, bien que très dégradé et remanié, permet des comparaisons d'influence, notamment avec les édifices majeurs de Saint Gilles du Gard ou Saint Trophime d'Arles. 

Comme ces bêtes dévoreuses des soubassements des statues-colonne, les colonnettes ouvragées, etc.

  L'un des chapiteaux de ces colonnettes. 

La partie basse de la nef avec son triforium, est, elle aussi, romane, et propose de beaux chapiteaux,

 et celui que j'ai présenté ICI,

ou les belles voussures décorées de l'entrée de la chapelle du Saint Sacrement. (voir photographies sur Wikipedia)

Pour plus de détails sur ces sculptures lire l'article de Jaques Thirion "Les sculptures romanes de Saint Barnard" sur la base Persée

Ressemblance ou plus ?

Chapiteau de la nef de Saint Barnard de Romans, 
comme un air de ressemblance avec celui 
qui est exposé au musée de Valence, non ?

moulage d'un chapiteau de la cathédrale de Valence

Ce dernier fait partie de l'album "portraits à Valence et ses environs" ICI, qui,  depuis sa publication,  s'est enrichi.

PS : grâce à Tilia un document permet de penser que le moulage du musée de Valence est bien celui effectué au XIXe siècle du chapiteau de Saint Barnard et reproduit par  Paul Deschamps dans "La sculpture française, époque romane" Paris 1930 - Citation de 
"les sculptures romanes de Saint Barnard"  Jacques Thirion - Base Persée 

l'église de Chantemerle les Blés – 3 : l'intérieur

Comme à l'extérieur, l'église romane de Chantemerle les Blés affiche, lorsqu'on a franchi la porte d'entrée, une belle sobriété.

que le décor des chapiteaux vient animer,

Le clocher tour est supporté par une belle coupole sur trompes :

La Vierge noire sur l'autel,  comme dans un écrin, nous accueille et nous ne voyons qu'elle lorsque nous entrons.

"La Drôme romane" «Plein-Cintre éditions»- 1989 situe la construction aux XIe et XIIe siècle :

 et montre le plan de l'église, en trois nefs terminées par la coupole sur trompes. Les chapiteaux, comme les sculptures extérieures "ne racontent pas d'histoire" et sont purement décoratifs. 

L'église appartenait au diocèse de Die mais tout en étant paroissiale elle était aussi celle d'un prieuré qui dépendait de la cathédrale de Die. Les relations au Moyen-Age faisaient fi des frontières actuelles.  

L'église romane de Chantemerle les Blés - 2 - extérieur

Vue depuis le village, d'où partait la balade de jeudi dernier,

 Détails de la façade,

 vue depuis le chemin :

la "boucle" - place de la poste 




Telle que nous l'avions découverte - de loin - lors de la balade de février ICI

Etoile sur Rhône – 2 – l'église

L'église Notre Dame, sobre et même austère se dresse au bord de la Grande rue. Au premier plan une pierre de mesure du grain, l'une des 9 restantes de la Drôme.  

La date de construction de l'église n'est pas connue, elle est datée par comparaison avec d'autres édifices,  comme par exemple ces têtes léonines qui ornent le portail,

que l'on retrouve à Alixan, Die, Jaillans, St Jean à Valence, (*)

l'ensemble du portail nord, sur la Grande Rue,  était l'entrée principale, autre indice. L'église a été construite au seul endroit encore disponible alors que le bourg (voir article sur les châteaux ICI) avait déjà gagné les deux collines. Sur le tympan est encastrée l'inscription de 1244, "charte de liberté" qui accorde aux habitants d'Etoile des franchises d'impôts. Le portail devait être achevé. Tous ces indices indiquent que l'église actuelle a été construite à partir du XIIe siècle et elle a été achevée par le chœur au milieu du XIIIe siècle. 

L'intérieur de l'église affiche une austérité qui confirme celle de l'extérieur et rappelle par plusieurs aspects les édifices cisterciens, le chevet plat par exemple. Peu de décors, mais des procédés architecturaux originaux et audacieux,  dans un style roman tardif.

(*) Le style de l'église, les décors du portail, font penser à une équipe qui aurait travaillé sur plusieurs chantiers de la Drôme.

PS : je ne rends compte ici que d'une toute petite partie des informations qui nous ont été  données vendredi dernier....

Galerie de portraits à travers la ville de Valence et ses environs

J'avais commencé à constituer ma galerie de portraits dès l'une de mes premières visites de la ville, et plus particulièrement au musée de Valence, qui conserve des originaux et des moulages (comme sur la photo ci-dessus) de chapiteaux des anciennes églises. J'ai particulièrement aimé celui-ci, mais ce n'est pas le seul qui figure dans la galerie.

J'ai poursuivi lors de visites suivantes, ainsi lors de celle qui a dirigé nos pas vers les "côtes" qui relient la ville haute à la basse ville, avec ce buste placé dans une niche dans un angle de maison rue Mirabel Chambaud,

J'ai continué seule, dans des lieux évidents, comme la Maison des Têtes, dans la Grande Rue,

on a ici l'embarras du choix.

Mais aussi dans les endroits plus "exotiques" comme le centre commercial de Guilherand, où l'on ne s'attend pas à trouver une niche sculptée,

avec cette statue de François Régis, apôtre du Vivarais;

ou sur les fresques dues au collectif 7ème Sens, sous le pont Mistral,

fresques qui reprennent des cartes postales montrant les divers ponts jetés sur le Rhône entre Valence et la rive ardéchoise ;

mais aussi dans le centre ville de Valence, comme celle consacrée à Bonaparte :

A Bourg-lès-Valence j'ai choisi, notamment, l'une des figures des saints représentés sur les fresques néo-byzantines de l'église Saint-Pierre,  dues au peintre Deluol :

Sur chacune des vignettes qui constituent le diaporama de la page d'accueil du blog,  http://dunpontlautre.blogspot.fr/,  j'ai signalé la localisation, pour constituer une sorte de jeu de piste. 
L'album :

 https://photos.google.com

 

Une manière comme une autre de découvrir la ville de Valence et ses environs...

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